En vol

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Image de la superbe chaise de l'artiste SAB

mercredi 30 octobre 2013

TO MARGOT, WITH GRATITUDE


MARGOT SCHERTZ, circa 1949


I remember exactly the first time we met. It was in 1979. A letter had arrived from the States telling my mother and my uncle that they were coming to France, and would we like to meet them some place in Nice for lunch?

This was the first I had heard of a family in America. Or maybe I had, but I never ‘clicked’ or asked questions about who these relatives were. My mother is not the kind of person who likes to think of those who belong to a rather painful past (meaning her German childhood), so she might have said ‘I have cousins in the States’, but I am not sure she ever added anything like ‘I wish we were in touch’…

Anyway, there they came, Margot, my mother’s first cousin, and her husband Leo.

lundi 28 octobre 2013

PASTRY PLAISIRS - UNE TABLE À PARTAGER




 Une fois n’est pas coutume - mais j’ai bien envie de prendre ce genre d’habitude, et de me mettre à concurrencer les guides officiels – une rubrique gastronomique, sur Gratitude.

Un seul dîner a suffi à me convaincre que PASTRY PLAISIRS était bien l’un des meilleurs endroits où aller manger à Nice en ce moment.


Le restaurant a tout pour plaire : un cadre agréable, aux couleurs chaudes ; une salle aux dimensions humaines ; une carte attrayante ; un service attentionné ; et, bien entendu, et c’est l’essentiel : le contenu des assiettes est un vrai régal pour les amateurs gourmands d'authenticité.



Le soir où nous y étions, j’ai opté pour un risotto aux Saint-Jacques, et, promis, juré, je n’ai jamais mangé de riz aussi parfaitement cuit et parfumé que celui-là. Fondant, crémeux, mettant joliment en valeur sa garniture… Je n’en ai pas laissé un grain.


Les convives qui m’accompagnaient n’ont pas eu l’air non plus de bouder leur plaisir. Je n'ai pas eu le temps de prendre leur assiette en photo, elle n'est pas restée intacte longtemps !





Pastry Plaisirs ? En voilà l’autre explication :
L’endroit est réputé pour ses desserts, puisque le chef, Louis Dubois, est un pâtissier de première, d’où le nom de l’endroit. Il a travaillé à Londres, où on ne rigole pas avec la pâtisserie, c’est le moins qu’on puisse dire. Surtout si l'on y est sous les ordres de M. Gagnaire !

La vitrine des desserts, donc, ferait tomber par terre n’importe quel réfractaire au sucré, tant elle est appétissante. Perso, je la trouve plus belle que celle de certaines bijouteries, c’est tout dire. Un casse ici, je comprendrais - presque. M’enfin, je ne dois pas avoir les mêmes valeurs que les cambrioleurs de la Croisette.






Pour me satisfaire, et en raison d’une petite intolérance alimentaire sur laquelle je ne m’étendrai pas ici, il m’a concocté une mousse au chocolat noir pour moi toute seule.
Je peux avouer que je n’en ai jamais mangé d’aussi bonne non plus. Je ne sais pas ce que ce diable de chef a fait à ce chocolat – sa compagne et acolyte, Aurore Parrant, m’a juste dit qu’il l’avait longuement fouetté, et pour un tel résultat, je veux bien devenir maso – mais foi d’amateur de cacao, comme disent les jeunes, le résultat, c’est une tuerie.



Ajoutez à cet accueil chaleureux, attentionné des tarifs raisonnables (surtout à midi)… et vous n’aurez aucune excuse pour ne pas y courir.
Chiche qu’on s’y retrouve ?
Voir ICI pour les détails pratiques.

ATTENTION, FERMÉ LE SOIR, SAUF LES VENDREDI ET SAMEDI. (Et fermé aussi tout le weekend de la Toussaint, hélas).







lundi 21 octobre 2013

CATHIE FIDLER - AGENDA DE FIN D'ANNÉE

OYEZ ! OYEZ !


Il y en a des choses à voir et à faire dans les 2 mois à venir.
Petite liste, qui sera à réactualiser au fur et à   mesure - et voilà qui est fait, en date du 16 décembre avec l'annonce de ce salon du livre de Grasse, qui rassemblera de nombreux auteurs de la région, juste avant Noël. Que ceux qui n'ont pas encore fini leurs courses s'y précipitent, ce sera "autre que" du tout venant ! Les 20, 21 & 22 décembre. Parking facile et gratuit assuré. 




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LE samedi 9 novembre, à Nice, à 15 h : Conférence à l'auditorium de la BMVR Louis Nucéra.  
Sur le thème de la littérature de langue anglaise au féminin, je ferai un petit tour d'horizon des auteur(e)s majeur(e)s des siècles derniers, et de leurs apports et influences. À noter que sur le site de la BMVR c'est mon nom de ville qui apparaît. Non je ne deviens pas Mrs Jekyll and Mrs Hyde. Juste, je me hide parfois derrière l'un ou l'autre de mes vrais deux noms. 



LE 9 novembre, au soir, concert de Michel Borla. Voir les détails ici. C'est à l'occasion de la sortie de son dernier album. Vous ne le connaissez pas encore ? Eh bien, il est grand temps de découvrir son talent, mes amis !




LE vendredi 16 novembre, concert Yiddish, au théâtre Francis Gag, et non, ce n'est pas une blague. 



LE vendredi 22 novembre, à la LIBRAIRIE JEAN JAURÈS, 2, rue Centrale, à Nice, j'aurai le plaisir de dédicacer : LE MÉNAGE ? PARLONS-EN ! Pour tous ceux et celles qui ne l'ont pas encore lu, ce sera l'occasion de le découvrir, ou de l'offrir. 


En avant-goût, cette jolie chronique sur LE BLOG EDENLALU.  

Bien entendu, il y a également eu la superbe chronique du P'tit Écrivain :

"N'est-il pas plus agréable de s'entendre dire Je passe l'éponge que Tu peux te brosser ?" Le ton est donné ! Une lecture qui gratte, qui frotte, qui dépareille, qui mouille, qui sèche, qui lessive, qui balaye, qui plie, qui replie, etc. Nous ne faisons pas ici allusion aux effets négatifs que vous évoquent ces quelques mots. Non, loin de là. Nous parlons bien évidemment des gestes quotidiens que nous devons effectuer chaque jour, chaque semaine, pour certains chaque mois (Eh oui), afin de garder notre maison propre. Ménage ? Ce mot ne vous dit rien ? Normal, vous connaissez certainement l'animal sous le terrible nom de "Corvée" ! Marre d'astiquer ? Envie de balancer votre éponge par la fenêtre ? N'en faites-rien ! Lisez avant "Le ménage ? parlons-en !" et vous serez réconciliés avec ces tâches quotidiennes. Vous ne regarderez plus votre balai de la même manière si j'puis dire ! Et de l'entretien de la maisonnée à la vie de couple, il n'y a qu'un pas ! En effet, Cathie Fidler nous démontre ici avec talent et humour que l'un impacte directement l'autre (et inversement). Et cela donne bien souvent des situations cocasses... Mais "Le ménage ? parlons-en !" c'est d'abord un petit livre à croquer, avec son format carré, un mignon compagnon de lecture dont l'ouverture vous réservera de jolies surprises. Chaque pratique, chaque "outil" a son ancêtre. Et vous allez en apprendre des choses ! De l'origine des expressions "ménagères", à la chanson, en passant par l'Histoire. Cathie Fidler a su concocter un savoureux pot-au-feu linguistique, musical et culturel ! Bravo également à Jacques Lefebvre-Linetzky pour ses illustrations originales, drôles et ludiques ! De véritables petits puzzles artistiques aux formes et aux couleurs "pétillantes" à découvrir ! Une association parfaite qui met ce livre en mouvement ! Un livre que vous ne laisserez d'ailleurs sûrement pas dormir dans votre bibliothèque, car vous y reviendrez régulièrement. 
"Eh, ton père, il est pas vitrier !", vous avez oublié d'où venait cette expression ? Hop, On ressort le p'tit recueil ménager de Cathie Fidler ! Vous n'savez plus pourquoi les hommes sont prédestinés à la sortie des poubelles ? Vite, vite, un p'tit tour du côté d'chez Cathie ! Et pour clore ce commentaire, que dire d'autre que... "Gardy loo !" 


(Si vous n'étiez pas libres le 22/11, vous pourrez encore vous rattraper le 2 décembre à 14 h, dans le cadre du FSJU Passerelles, à Nice. Maison du Judaïsme Élie Wiesel, 55 rue Clément Roassal. Contactez-moi pour plus d'information sur l'accès). 


Je continue. 

Le vendredi 29 novembre, à partir de 19 heures :
Nouveau café littéraire à Fréjus, sur le thème "cuisine et littérature" - et autour de quoi, pensez-vous ? 
OUI, GAGNÉ !






Et prenez donc le temps de lire mes réponses aux questions rigolotes de LE P'TIT ÉCRIVAIN. ICI.

LE dimanche 8 décembre, toute la journée :
Je serai comme chaque année au salon du livre de la WIZO de Marseille, qui accueillera également Colette Guedj et Albert Bensoussan. Et, et, et, cerise sur tous les gâteaux : BORIS CYRULNIK ! OUAIS !!!





Ce sera tout pour l'instant. Revenez sur ce billet de temps à autre - mais surtout venez nous voir ici ou là, cela nous fera grand plaisir. 

AUTRE RAJOUT, comme promis : 



   Christine Baron y présentera son dernier livre : 

DIVISER POUR MIEUX GROUPER
(Au Pays Rêvé Éditions)



vendredi 18 octobre 2013

PETITS BONHEURS PASSÉS ET À VENIR


Ainsi que ce blog l’annonce, il m’est vital de saisir au vol les petits bonheurs du jour et de les apprécier à leur juste valeur.
Cela va de la simple jouissance du paysage – et quel paysage j’ai la chance d’avoir sous les yeux, si près ! – à une surprise agréable, donc par nature inattendue.

vendredi 11 octobre 2013

AUTRE QUE !



(Nouvelle chronique de ma navette)

Dans le petit bus qui me sert de café du commerce, il y a  "autre que" des perles, comme on le dit à Nice (expression intraduisible en anglais, "other than" n’a jamais fonctionné, je le signale à Jean-Loup Chiflet, auteur de "Sky my husband" et autres merveilles du genre - voir plus bas). À Paris, il me semble que l’on énonce "j'vous dis pas", pour en dire davantage. Mais on ne leur en veut pas de parler pointu. 

Dans la navette, donc, il y a aussi des dames très bien mises, qui en porteraient volontiers, des perles, si elles n’avaient pas peur de tous ces vilains jeunes susceptibles de les leur arracher. Et, de leur bouche, se déversent, non pas les pierres précieuses qui coulaient de celle des gentilles héroïnes de nos contes de fées, ainsi récompensées des services rendus à une vieille sorcière, pas si méchante que ça, au fond -, mais des âneries (euphémisme) qui ressemblent fort à des crapauds.

Le plus souvent, ces dames, d'un âge certain, se gaussent des jeunes, qui sont « collés à  leur portable ». 

Ça donne, en vrac :

« Pff, on se demande ce qu’ils feraient sans leur téléphone. Ils ont l’air malin avec ces trucs dans les oreilles. Ils seront sourds avant nous, ça c’est sûr. Sont même plus capables de se concentrer sur quoi que ce soit de sérieux. Et ce facebook, quelle horreur ! Raconter comme ça sa vie à tout le monde, quel intérêt ? C’est ridicule. Ils ne se rendent pas compte des risques, en plus. Ah, c’est sûr qu’on a de la chance d’avoir de vrais amis, et pas ces contacts virtuels ! Et puis, vous savez, ça peut être dangereux de tout dire en public… »

Je n’en rajoute pas, car vous connaissez sûrement la ritournelle.
Mais ce matin, j’ai cru m’étouffer à force de m’empêcher de rire.

Les deux vieilles biques (si, si) décrites plus haut échangeaient des nouvelles. À tue-tête et sans se soucier de savoir :
1) si elles me gênaient dans la consultation des mes mails ;), ni
2) si leur babil (!) dérangeait les autres passagers, ou les rendait sourds.
Leur dialogue ressemblait à ce qui suit :

-       Alors, comme ça, vous avez fait des travaux chez vous ?

-  Oui, j’ai trouvé un petit artisan que je paye au noir, et il travaille très bien.

-       Vous avez refait quelle pièce ?

-       Eh bien, vous savez, j’ai des petites chambres en dessous de chez moi, que je loue… Mais les locataires, c’est vraiment un problème, ils payent, ou ils payent pas… Mais je ne peux rien dire, je ne les déclare pas…

-     Ah, c’est sûr… Et votre voisin, là, à qui vous aviez vendu votre villa, comment ça se fait que ses volets soient toujours fermés ?

-       Je ne sais pas. Il est là pourtant. Ah, il a fait de gros travaux, lui, un salon d’apparat, avec de très beaux meubles anciens… Il a les moyens, il est avocat, il a défendu des truands, Maître Machin … , alors vous pensez bien que cela doit être très beau. Mais comment ils font pour vivre dans le noir comme ça, je ne sais pas. Moi dès que je me lève j’ouvre tout. Faut dire que je suis née en Algérie alors le soleil, je ne le crains pas. Et je nage tous les jours.

-       On a de la chance avec le temps ici. Mais vous ne craignez pas de vous baigner si tard dans la saison, à votre âge ?

-      Oh, non j’ai l’habitude. Je vais à la mer, vous savez, elle est moins froide que votre piscine.

-      Moi, je ne crains pas le froid. Ça me maintient jeune, vous voyez !

Etc...

 (Le "etc"… étant nettement moins croustillant, bien que très révélateur de la nature des amitiés si sincères de la vraie vie, je vous l'épargnerai.)

OK, je vous l’accorde, que celui ou celle qui n'a jamais frisé   les moustaches de la loi leur jette la première pierre, mais on avouera que la paille est bien légère comparée à la poutre de cette pimbêche là. Le seul avantage de cet échange  : tout du long je m’amusais in petto à l'idée de ce que j’allais faire de leur conversation.
Voilà, maintenant vous le savez. Attention, les bus ont des oreilles, autre que le grand méchant facebook 

...Mais rappelez-vous aussi que mon imagination est parfois incontrôlable. Ce délire, c'est autre que la réalité, et inversement !



PS. Merci à tous les visiteurs qui sont venus me rencontrer le week-end dernier. MOUANS-SARTOUX fut un vrai festival. J’ai certes entendu quelques perles ici et là, en provenance du café littéraire, mais je ne les ai pas notées, car trop occupée. J’ai juste eu le temps d’aller me faire dédicacer un livre par Jean-Loup Chiflet. Un petit bijou, que je vous recommande vivement, ainsi que ses petits et grands frères. Admirez le travail, parce que ça n'a pas dû être "un morceau de gâteau"* que de  l'écrire !





* It is not a piece of cake = c'est pas de la tarte !