En vol

En vol
Image de la superbe chaise de l'artiste SAB

samedi 31 décembre 2016

EDITH ACKERMANN, UNFORGETTABLE


My friend Edith Ackermann passed away in Cambridge, Massachusetts, on December 24, 2016. As the year closes, and beyond my sorrow, I wish to express in this blog post my boundless gratitude for the precious gift of her friendship.  


 Edith in Villefranche-sur-mer, April 2014.
Photo ©JL+L

I remember…
… that time when Edith Ackermann arrived in my class, at the Lycée Capron, in Cannes. She took her sister’s place in that class: Eveline had been with me most of the previous year. But the two sisters had left and spent the summer term in Switzerland, and when they came back to Cannes, they were made to repeat the year they had not completed. As a result, Eveline was in the class below mine, while Edith joined mine. I was then 13 and she, 14. This is when it all started. 

 This is what the school used to look like
Photo taken from its website

I remember that time when she was highly complimented by our art teacher (who also happened to be my step-dad) for being his very best student. Not only was Edith very good at drawing, but her first name was the same as my mother’s. She could not fail to please him! He thought and said she should embrace  an artistic career... 

EDITH ACKERMANN - INOUBLIABLE

Mon amie Edith Ackermann nous a quittés, à Cambridge, Massachusetts, ce 24 décembre 2016. Pour clore 2016, et au-delà de mon chagrin, je souhaite exprimer ici ma profonde gratitude pour la grâce qu’a été le cadeau de son amitié.


 Edith à Villefranche-sur-mer, avril 2014. 
Photo © JL+L. 

Je me souviens…

…de la fois où Edith Ackermann est arrivée dans ma classe, au lycée Capron de Cannes, en lieu et place de sa sœur Eveline qui était avec moi pendant une partie de l’année précédente. Entre-temps, en raison de problèmes familiaux, elles avaient dû passer un trimestre en Suisse, pour revenir ensuite à Cannes… où on les a fait redoubler. Résultat : Eveline s’est retrouvée dans la classe en dessous, et Edith dans la mienne, en 4ème. J’avais 13 ans, et elle 14. Ce n'était qu'un début. 

 Le "collège Capron" d'origine, 
dit "Collège de jeunes filles"

Je me souviens de la fois où elle a été distinguée entre toutes et complimentée par notre professeur de dessin, André Champseix – qui se trouvait être aussi mon beau-père. Edith était non seulement très douée en dessin mais en plus dotée du même prénom que ma mère. Elle avait donc tout pour plaire !

jeudi 22 décembre 2016

...SUR LES BOOMEUSES, JEWPOP & LE BLOG DE L'AMEJDAM.

EN FIN D'ANNÉE, ON RÉCAPITULE...  


°°°°°°°



– LES BOOMEUSES, le superbe web-magazine magazine des femmes de plus de 50 ans, 


– le décapant JEWPOP, 


– et le BLOG DE L'AMEJDAM


sont les sites qui ont publié plusieurs de mes articles. 

Si vous souhaitez les lire, cliquez ICI pour ...


Et , pour JEWPOP (où mes articles sont mélangés à de sympathiques chroniques sur mes livres :)



...et enfin sur le BLOG DE L'AMEJDAM, dont je signale toutefois que la plupart des articles les plus sérieux et documentés ont été rédigés par J.L + L, my partner in crime!

Bonne lecture et à bientôt !

Google fait ce qu'il veut de mon billet, y compris modifier la taille du texte sans me demander mon avis, désolée de vous obliger à sortir les loupes !


mardi 13 décembre 2016

LA CLANDESTINE DE LA NAVETTE


Le petit bus que j’emprunte pour me rendre en ville est une source inépuisable de surprises. J’y capte des conversations passionnantes (parfois relatées sur ce blog), des paysages splendides car son parcours est plus qu’enviable, et parfois j’y fais des rencontres pour le moins inattendues.
Comme ce matin.

En voyant arriver la navette, je me suis pincée. Une peluche, sur le tableau de bord ? Je connais bien les chauffeurs, et n’imaginais pas l’un ou l’une d’entre  ces durs à cuire apportant son doudou au boulot !


lundi 5 décembre 2016

EMPREINTES EMPRUNTÉES




Nous marchons, et laissons notre trace sur le sable de l’univers.

Une empreinte, fugace ou pérenne, une griffure,
Voilà ce qui reste de nous, ici ou là.


La griffe d'Eugène Fidler sur un
pied de lampe

Certaines sont plus marquées que d’autres.
Certaines ont le sceau du talent.
D’autres se ramassent à la pelle, et se jettent à la mer.
D’autres encore ont été marquées à leur corps défendant.
Telle celle-ci. 



Les artistes de la terre créent la leur.
Ils en impriment la marque sur la glaise, l’émaillent, puis la cuisent. 
Telles celles-ci.

 





Empreintes du céramiste 
EUGÈNE FIDLER



Lisse, le travail de l’homme manque de fantaisie.
L’empreinte sans pleins ni déliés, même peaufinée, n'est que digitale.

Toutes sont belles, surtout quand le hasard y met sa patte...


...ou si le souvenir d’un animal aimé perdure par la grâce de la pâte à sel.


Et que dire de ce volatile atterré qui, peut-être, y laissa quelques plumes ?
Le ciment a été prompt à en capturer la beauté.



Ce sont là les petites joies urbaines que, le nez sur le pavé, on découvre pas à pas.  

À vous de les chercher, maintenant !








lundi 28 novembre 2016

CONFÉRENCE SUR EUGÈNE FIDLER À LA BMVR DE NICE



C'est avec plaisir et émotion que j'annonce cette rencontre qui aura lieu le 7 décembre 2016 dans l'auditorium de la Médiathèque LOUIS NUCÉRA, à Nice, à 17h. 

Plaisir, car je connais bien ce lieu, où je suis déjà intervenue plusieurs fois, grâce à l'équipe accueillante de cette remarquable bibliothèque. Le lieu est confortable, bien équipé, et de quoi peut rêver un auteur, sinon de parler de livres dans un endroit où ceux-ci sont rois ? Et à deux pas du musée d'art moderne, en plus ? 

Émotion, car cette fois-ci je ne parlerai pas de fiction, ni d'histoire (quoique...) mais d'un personnage bien réel, d'un artiste du 20ème siècle, qui se trouve avoir été mon père, EUGÈNE FIDLER (1910-1990), peintre et céramiste, et que cette démarche n'est pas moins anodine que d'avoir écrit un livre à son sujet !


Photographie d'Eugène Fidler, 
prise par son ami le photographe
©LUCIEN CLERGUE

Cette conférence sera abondamment illustrée. Le livre lui-même l'est mais, bien entendu, il y a quantité d'autres documents à montrer pour cerner au mieux la vie et le travail de cet artiste. 

Je m'attacherai en particulier à montrer quelles furent les influences diverses qui ont façonné son œuvre, et qui l'ont rendue si originale, si différente, si polymorphe. 


Le poète Daniel Schmitt

Nous aurons également le plaisir de la présence de Daniel Schmitt, l'un des fidèles amis d'Eugène Fidler, qui nous en donnera une illustration poétique. 

SAVE THE DATE 

Tous les détails sont sur l'affiche, alors notez-les sur vos e-tablettes (papier accepté) et nous serons ravis de vous retrouver nombreux le mercredi 7 décembre à 17h. 






Si vous souhaitez acquérir un exemplaire de ce livre, merci de m'en avertir en commentaire ou en message privé. 





mardi 15 novembre 2016

L’HISTOIRE DE L’AMOUR, de Radu Mihaileanu : au delà du cliché.



 

Tout d'abord, il faut comprendre ce titre comme une célébration de toutes les formes d’amour, pas seulement de celle qui unit un jeune homme (Leo Gursky) à une jeune femme (Alma Mereminski) lorsque tous deux vivaient encore en Pologne, avant que les nazis ne tuent tous les leurs. La belle Alma – « la femme la plus aimée au monde » – semble, du reste, avoir eu du mal à choisir entre trois prétendants, et pourtant, c’est à Leo qu’elle s’est donnée…


Cette bluette n’est que le point de départ d’un film qui s’ouvre sur un cliché, celui du cœur gravé dans un tronc d’arbre, en signe d’amour éternel. Cette passion, de fait, vivra à jamais dans le cœur de Leo – même lorsque, bien des années plus tard, les deux jeunes gens se retrouveront à New-York, hélas condamnés à demeurer séparés par la vie. Auparavant, Leo, talentueux écrivain en herbe, avait envoyé à Alma lettre après lettre, chacune contenant un chapitre d’un roman intitulé, précisément, L’histoire de l’amour. N’y manquait que le dernier…
Voilà le propos de ce film romanesque, tourbillonnant, bien dans la facture du Concert, le précédent long métrage de Radu Mihaileanu.

lundi 31 octobre 2016

LESS IS MORE ? PAUVRES PIGEONS.


Pigeons domestiques vulgaires, 
du groupe dit "pigeons voyageurs"
Source : wikipedia

Ceux qui voyagent par avion connaissent bien la chanson que nous roucoulent les compagnies "low cost" pour nous attirer, nous-autres pigeons, à nous envoler avec elles. Les prix cassés sont assortis d’offres de location de voiture, d’hôtels bien placés, et de tout un assortiment du même acabit. Ce que la pub ne nous dit pas d’emblée, mais que nous avons appris à découvrir, c’est ce qu’il faut rajouter au prix de base afin de pouvoir : emporter ne serait-ce qu’une valise normale ; réserver un siège qui donne le droit d’être assise à côté de son compagnon de voyage ; manger ou boire quelque chose (de très mauvais) ; embarquer plus vite – et ceux qui ont un jour fait l’expérience de l’attente dans une file énorme à l’aéroport de Gatwick comprendront que c’est là chose désirable – ; quitter dans les premiers ce siège si peu confortable ; utiliser une carte bancaire bien définie, pas une autre ; et pourquoi pas, utiliser les toilettes à bord…

dimanche 23 octobre 2016

PAS MIEUX AVANT, MAIS PAS TOUJOURS PIRE NON PLUS.



Non, je ne reprends pas ici un billet antérieur sous une forme différente. Quoique…

C’est l’actualité, comme souvent, qui me fait réagir, et notamment celle qui touche à mon domaine de prédilection, à mon centre d’intérêt primordial – j’ai nommé celui de l’écriture.
Et ma réaction a été vive, instantanée, à l’annonce du lauréat du Prix Nobel de littérature 2016. J’ai éclaté de rire, en me demandant si les membres de cet illustre jury subissaient à leur tour les effets des substances consommées par leur chouchou, et si la nostalgie de leur chevelure fleurie (pour ne pas dire leur barbe) les avait embués au point qu'ils en aient oublié ce que représente la notion de littérature, en tout cas pour le monde cultivé qui la respecte. Mais non, ils avaient fait preuve du plus grand sérieux en couronnant de couronnes suédoises un barde rebelle du vingtième siècle.

lundi 3 octobre 2016

"EUGÈNE FIDLER - Terres mêlées", à MOUANS-SARTOUX

COMME ANNONCÉ,
 ET EN VOILÀ L'AFFICHE :




Cette année vous ne me trouverez pas dans la section A du Festival où se trouvent toutes les vedettes ! Il vous faudra explorer la zone B, comme "Beaux Livres" - mais je suis persuadée que vous ne regretterez pas cette incursion-là.



Je serai heureuse de rencontrer lors de ce nouveau Festival de Mouans-Sartoux tous ceux qui s'intéressent à la fiction, aux regards sur le quotidien, aux nouvelles, à l'art, aux tours et détours de la biographie et qui, en général, sont avides de découvertes atypiques. 

À bientôt donc ! 

NB : J'y serai en priorité le vendredi et le dimanche. Le samedi est encore en suspens, donc suspense !

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Parce que le retour de certains lecteurs est exceptionnel, je poste celui-ci à nouveau, sans la moindre modestie, mais avec une infinie gratitude envers l'amie universitaire qui l'a posté en deux langues sur le premier billet relatif à TERRES MÊLÉES. 


"J'ai adoré ton hommage à ton père. C'est sans aucun doute le texte le plus abouti et le plus exigeant que tu aies jamais écrit. Je ne parviens même pas à comprendre comment tu y es parvenue. C'est un exercice d'équilibriste, quasiment impossible à réaliser. Et un travail d'amour, de reconnaissance, et de profonde perception, pas seulement de la vie, mais aussi de l'œuvre d'Eugène Fidler. Cathie, je ne dis pas cela en tant qu'amie. Ce livre est un chef d'œuvre.

I so loved your tribute to your father. This ought to be one of the finest and most difficult pieces of writing you ever produced. I can’t even begin to comprehend how you’ve achieved this. An almost impossible balancing act. And a labor of love, grace, and deep insights – not just into the life but into the oeuvre of Eugène Fidler. Cathie I am not saying this as your friend. This book is a masterpiece."